samedi 6 novembre 2010

BA : Segundo Dia


2e nuit à Buenos Aires, toujours aussi bruyante du fait que l'hôtel dans lequel nous avons élu domicile soit fait en carton pâte. Mais pour nous, ça ne change rien, on dort car chacune de nos journées est pour l'instant bien remplie. Et puis les bus qui sifflent, les gens qui parlent et rient fort, la musique qui gronde dans la rue, c'est la culture locale et c'est aussi pour ça qu'on est là.
Du coup : réveil, traînage au lit, douches, et hop, on sort petit-déjeuner juste à côté de l'hôtel. C'était un peu cher et c'est dans ces moments-là qu'on se dit qu'il faut faire attention à notre budget dans ces capitales où les prix ne diffèrent pas tant que ça de ce qu'on peut avoir chez nous. Mais bon, on s'est fait plaisir et on se souviendra de notre premier jus d'oranges pressé ! 50 cl de pur bonheur chacun !
On décide ensuite du reste de la journée : bus touristique et probablement marche marche marche... On se rend alors au comptoir d'information pour y acheter nos tickets. Nous obtenons des passes pour 15h et il n'est même pas midi. Alors, nous allons jeter un oeil à l'intérieur de la Catedral Metropolitana, sur la Plaza de Mayo. Un moment fort agréable et intéressant. Ce qui m'a étonnée, c'était de voir plus de filles en tenue « frivole » dans la cathédrale qu'on ne pourrait en voir en France. Je n'y suis pas trop habituée, car personnellement, quand je visite une église, j'ai tendance à me couvrir un peu plus (je mets un gilet si j'en ai un, par exemple). Sinon, c'était assez bruyant et y avait des tas de groupes de scolaires (5-6 ans en moyenne) en visite. Enfin, je dois dire que c'est étonnant de voir la ferveur avec laquelle certains s'adressent au Tout-puissant (mains et yeux levés au ciel, discussions orales et audibles, larmes au coin de l'oeil parfois...). C'est très enflammé finalement, ça fait presque discours politique, ça prend aux tripes.
Au sortir de la cathédrale, on a encore du temps et on se décide à aller visiter le port. La journée était lumineuse et très ensoleillée, alors c'était un super moment. C'est aussi là que nous avons découvert le Puente de la Mujer et toutes ses statues de femmes « customisées » par des artistes du monde entier. Le pont, c'est en fait la cambrure d'une femme soutenue par un homme. Ah, celui-là... il trouve toujours le moyen de nous voler la vedette même quand ce n'est pas lui que l'on célèbre !!! ;-) (Note du Bac : en gros, sans nous, vous tombez à la flotte). Après ça, on arrive à la réserve naturelle de Buenos Aires, que l'on ne prend pas le temps de visiter (mais on n'y reviendra) car notre bus arrive. Nous voilà donc partis pour 1h30-2h de visite des principaux sites touristiques de la ville, accompagnés par la voix de la speakerine qui nous fournit des explications en français. Bon, c'était bien, mais parfois foireux, leur truc, par contre ! Genre : dès que tu t'arrêtes à un arrêt, bah la voix, elle s'arrête aussi, même si c'est en milieu de phrase. Et à la reprise, bah y a toujours une phrase ou deux qui ont sauté, alors on perd un peu de contexte à chaque fois. En tout cas, Benoit et moi, ça nous fait bien rire, mais parfois, ça nous fait aussi râler, notamment dans les passages qui nous semblaient hyper intéressants. C'est comme si on te disait qu'Usian Bolt avait battu son dernier record sans te donner les chiffres du nouveau, quoi ! Argh ! (NdB : un exemple avec Messi aurait été plus pertinent). Bref... Il se passe plein de choses autour de nous, plein de beaux bâtiments, de statues (beaucoup offertes par la France et l'Italie. D'ailleurs, saviez-vous que la communauté italienne est la plus importante communauté d'étrangers en Argentine?), de végétation (on a vu des magnolias de fooooooliiiiiiiiiieeeeeeeee, avec des troncs que même Obélix ne saurait déraciner ! Si si !!!). Bref, fin du trajet, on retourne vers le centre, on se trouve un petit bar bien sympathique où Benoit continue de se faire ses armes en espagnol en lançant au gars à la fin un « Cuanto te debo ? », et on finit par aller manger un bon petit bout de viande dans un petit restau sans prétention, mais bien animé et sympathique (NdB : avec une grosse Quilmes).
Ah oui, et juste avant ça, j'vous ai pas dit, mais on a croisé ce que j'appellerais une « teuf de rue ». C'est vendredi, alors les jeunes sortent, et on en a vu plein à faire la fête dans la rue : caisses ouvertes, musique à fond, bières à gogo, des groupes qui dansent sur des tubes des Black Eyed Peas, et des couples confirmées ou d'autres en formation qui emballent sec !!! Et la police, toujours pas loin, j'imagine pour cadrer tout ça en cas de débordement. Enfin, chez nous, ça ne se verrait pas ça, puisqu'on ne peut pas être ivre sur la voie publique.
Allez, je m'arrête, Benoit me dit que je suis en train d'écrire un roman, et en plus, pour changer, j'dois aller aux toilettes:-)
Et juste pour finir, une petite dédicace au Engu et au Benj

3 commentaires:

  1. Elle sert à quoi la fleur solaire ? à faire cuire son repas ou à produire de l'électricité ? En tout cas elle est bien belle !
    Ca fait bizarre de voir du ciel bleu car ici il fait un temps de m...

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  2. Alors cette viande argentine? Ca déchire nos boins vieux charolais?

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  3. Heureusement que tu dois aller pis.....Babe car sinon pour le coup oui ce serait un roman, mais moi j'adôôre vous lire, c'est trop bien!!!!!!!
    Et à quand le tango, les jeuns'

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