mercredi 23 février 2011

Guayaquil, Puerto Lopez & Bahia - Bienvenue en Equateur


Nous voici donc dans le 5e pays de notre périple latino, à savoir l'Equateur. Et qui dit nouveau pays, dit passage de frontière. Et celui-ci ne fût pas des plus tranquilles ! En effet, au lieu de prendre un bus Mancora-Guayaquil direct, nous étions obligés de nous arrêter à Tumbes, ville la plus proche contenant une boîte aux lettres... (Qu'est-ce qu'on fait pas pour vous, hein !?). Du coup, à Tumbes, soulagés de nos cartes postales (qui pesaient lourd dans nos sacs depuis Lima), nous nous mîmes en recherche d'une agence de bus. Mais chaleur et sac à dos n'aidant pas, nous n'étions pas très motivés pour parcourir toute la ville. Sur ce, un mec se présente à nous, dans la rue, et nous propose une solution pour passer la frontière et nous acheminer jusqu'à Guayaquil, pour 35 soles par personne.
On hésite 2-3 secondes, puis on accepte. On aime bien le risque, et puis on a fait la Bolivie indemnes...
Du coup, on monte dans sa caisse, avec un autre pote à lui et c'est parti pour la frontière. Dans la voiture, on a le temps de discuter et d'essayer de comprendre comment ça va se passer à la frontière (NdE : Ouais, et on a aussi le temps de se demander pourquoi on a accepté de suivre de parfaits inconnus !). J'avoue, je suis complétement perdu par mon espagnol de débutant et c'est Elisabeth qui mène la discussion, mais sans arriver vraiment à comprendre tout le processus de passage de frontière.
Pour faire court : émigration du Pérou, on repart et débarque dans une "ville" frontalière équatorienne (autant dire que là, on a cru arriver dans un gros bordel, quasiment une porcherie). Là, on booke notre van pour Puerto Lopez, mais avant tout, il faut s'enregistrer en Equateur (alors qu'on y est déjà). Ils nous font prendre un taxi (va savoir pourquoi on n'y a pas été avec leur caisse) (NdE : Soi-disant que les Equatoriens détestent les Péruviens et vice versa), mais ça devient compliqué car il faut payer en dollars (l'Equateur étant passé en monnaie états-unienne en 2000...). Immigration, sans trop de problème et retour à l'agence des vans. Là, notre "guide" nous demande tranquillement 35 dollars par personne pour tous services rendus... (au lieu des 35 soles initiaux, soit 3 fois plus) On tombe des nus, on aurait pu ne pas payer, mais on est des honnêtes gens et on paie (mais en l'insultant quand même, faut pas déconner).
Le reste du trajet, en van, se déroule sans accroc. On arrive en fin d'après-midi à Guayaquil, ouf !

Le lendemain, à Guayaquil donc, on retrouve Oli et Debbi pour le petit-dèj' et direction Las Penas, petit quartier réhabilité sur un petit mont, tout mimi (NdE : Ce quartier avait un petit air du quartier de Boca, à Buenos Aires. Des policiers assurent notre sécurité à coups de talkie-walkie ("attention, ils passent l'angle de telle rue", "bien reçu, je les voie, et je te voie aussi, coucou !"). Superbe panorama sur la ville. On se sépare, on va voir quelques iguanes et on trace sur la côte à Puerto Lopez.

Puerto Lopez est un petit bled tout tranquille sur la côte equatorienne. Le premier jour, on va à la plage (ben ouais, ça nous faisait déjà 3 jours sans plage, chaud !), je prépare un ananas et Elisabeth se fait des potes crabes. La belle vie, quoi !
Le lendemain, on s'offre une excursion sur l'Isla de la Plata (NdE : On dit que c'est le Galapagos des pauvres. Ca n'est sûrement pas comparable, mais comme on ne peut pas se payer "l'île unique", faut bien compenser.) Au programme : fous à pattes bleues , frégates, pélicans, fous de Grant (ou fou masqué) et pour finir, du snorkeling. Que du bon !

Après ça, on est partis voir la ville de Luigi, pote d'Elisabeth, à savoir Bahia de Caraquez. On s'est trouvés un bed & breakfast pas cher, et on est partis voir l'ile Coeur (Isla Corazon). On est chaleureusement accueillis par Fransisco, et on part rapidement relever les filets avec José sur une petite barque. C'est moi qui m'y colle pour aider José à remonter les filets. Pas mal de poissons qu'il faut arracher du filet en les tenant fermement par la gueule... je suis pas très fan.
Retour au bercail, où ils nous cuisinent notre pêche, poisson frit et crabes. Elisabeth se régale (NdE : Le crabe était trooooop bon !!!)
On enchaîne ensuite, repus, avec l'Ile Corazon même. C'est en fait une parcelle de mangrove au milieu de la rivière, véritable refuge à oiseaux, crabes et chauve-souris. On y voit même les frégates à gorge rouge déployée en avance de saison (NdE : Ceux qui déploient leur gorge rouge ne sont que des mâles. En saison des amours, ils se parent de rouge pour séduire leur(s) partenaire(s)). On est aux anges !

Voilà, tout ça pour essayer de palier notre non-venue aux Galapagos (budget oblige) (NdE : Ouais, mais j'en ai rien à faire, j'suis tétue, on ira un jour !). On peut dire qu'on a était gâtés, même si on aurait bien vu quelques tortues quand même... (NdE : Benoit oublie quand même de dire qu'on a croisé Némo et Dora dans l'eau. On a pris quelques photos de cette rencontre aquatique avec un jetable aquaproof. Et a priori, Némo n'avait pas perdu son papa :-)

Maintenant, direction la capitale pour planifier un peu la suite du voyage (volcan, jungle, Colombie ???)

8 commentaires:

  1. Rhhaaa, j'en peu plus, chaque fois que je lis votre blog j'ai trop faim, genre le thon au miel et le poisson frais quoi!

    RépondreSupprimer
  2. Ça change du pavé de Angus et de la milanesa de pollo ! :-)

    Eh le Jules, ça veut dire quoi "Something ?"

    RépondreSupprimer
  3. Moi, je comprends toujours pas le coup du "Something" :-)

    RépondreSupprimer
  4. Alors de suite, je dis faites gaffe les routards car moi ici j'angoisse. Vous vous faites avoir comme des bleus sur le fric(cf le passage de frontière) no souci, mais pas N'IMPORTE QUOI avec N'IMPORTE QUI.
    Sinon, ouf...j'aurai encore une carte postale à mon retour en France.....
    Et comme Babe, je dis le voyage aux Galapagos, vous l'aurez un jour, vous l'aurez, sûr
    besos y cariño à NEMO et son papa et à vous bien sûr

    RépondreSupprimer
  5. Something wicked this way comes...

    RépondreSupprimer
  6. Rhooo comment c'est trop cool les iguanes, la super classe, j'espère que vous allez en ramener un et que vous lui mettrez une petite laisse et un noeud papillon de ouf , et l'appellerezjuanito ou un truc comme ça! C'est ouf!

    RépondreSupprimer